
Le choix d’une pompe à chaleur concerne de plus en plus de français. En quelques années, le chauffage par pompe à chaleur est devenu une vraie tendance. La raison est simple : il s’agit d’une solution qui se rentabilise rapidement, grâce aux économies réalisées sur les factures d’énergie. Aérothermie, géothermie, comment s’y retrouver, et quel budget prévoir pour l’installation d’une PAC ? Nous allons vous détailler tous ces points fondamentaux pour bien comprendre le vrai coût d’une pompe à chaleur.
Les différents types de pompes à chaleur = PAC
Air/eau, sol/eau, air/air…comment s’y retrouver dans les différentes techniques des pompes à chaleur ?
Deux familles se distinguent : l’aérothermie et la géothermie. Une pompe à chaleur air-eau récupère les calories de l’air extérieur, ce qui permet de chauffer le circuit utilisé pour l’eau chaude sanitaire et le chauffage de l’habitation. On utilise l’air chaud extérieur : il s’agit de l’aérothermie.
La pompe à chaleur air-air est en principe réversible. Il s’agit d’un système 2 en 1 qui fait à la fois office de chauffage d’appoint et de climatiseur. Un seul équipement permet donc de bénéficier de deux utilisations différentes, mais qui ont le même objectif : maintenir la température intérieur du logement à un niveau de confort appréciable. Une pompe à chaleur air-air est abordable, mais est souvent limitée à une seule pièce au niveau de son efficacité.
Du côté de la géothermie, la pompe à chaleur va capter non plus les calories de l’air mais celles de la terre. Le rendement est impressionnant, avec des factures de chauffage qui peuvent cette fois être divisées par 4. La pompe à chaleur va alors alimenter un circuit de chauffage pour toute la maison, par exemple un plancher chauffant. Il s’agit d’une solution idéale pour les constructions neuves.

Aérothermie : le prix d’une pompe à chaleur
Une pompe à chaleur air-eau est rentable : elle permet de diviser les factures de chauffage par trois.
Le prix d’une pompe à chaleur air-air varie entre 5000 et 10000 euros, une somme amortie en moins de dix ans grâce aux économies d’énergie de près de 1000 euros par an. Bon à savoir : la durée de vie d’une telle pompe à chaleur est donnée pour une longévité allant de 15 à 20 ans, de quoi amortir largement la dépense initiale !
Géothermie : le coût d’une pompe à chaleur
Du fait de son principe, la pompe à chaleur géothermique réclame des travaux d’envergure puisqu’il faut creuser des tranchées sur son terrain pour enterrer le réseau de captage. Cette installation convient donc parfaitement aux maisons neuves dont l’aménagement extérieur n’a pas encore été réalisé.
Il existe différents types de captage pour une pompe à chaleur géothermique. Le plus classique est le captage horizontal, avec des capteurs enterrés à faible profondeur : jusqu’à 1,20 m seulement. Contrainte principale : le terrain doit être suffisamment grand pour placer les nombreux capteurs.
L’alternative pour les petits terrains est le captage vertical, avec des capteurs placés jusqu’à 100 m de profondeur ! Ce type de forage revient plus cher, ce qui augmente le budget de façon notable.
Et enfin dernière technique : le captage vertical sur nappe phréatique, uniquement possible dans le cas où une nappe est présente sous le terrain à forer.
D’après l’ADEME, une PAC géothermique coûte entre 20000 et 25000 euros. C’est plus cher que pour l’aérothermie, mais le rendement est meilleur et un tel système est utilisable en mode de chauffage principal.
Le coût d’entretien d’une pompe à chaleur
Comme tout système de chauffage, la pompe à chaleur nécessite un entretien annuel. Outre le dépoussiérage de l’unité placé à l’extérieur de la maison, un professionnel assurera le remplacement du fluide frigorigène, ou le niveau de l’eau ainsi que le réglage de la pression.
Les chauffagistes proposent des contrats d’entretien qui incluent les déplacements en cas de défaillance du système. Comptez entre 150 et 300 euros par an.

Une pompe à chaleur pour la piscine
Plébiscitée pour son rendement énergétique, la pompe à chaleur pour piscine correspond à un système air-eau. Il faut donc une température en général supérieure à 15 degrés pour que la pompe à chaleur puisse fonctionner. L’unité extérieure peut faire du bruit, attention à bien choisir l’emplacement pour ne pas déranger la quiétude des voisins.
Des subventions importantes pour réduire le budget
Le Cite, crédit d’impôt pour la transition énergétique, concerne 30 % des dépenses réalisées dans une résidence principale pour l’installation d’une pompe à chaleur. Attention, les pompes à chaleur air-air ne sont pas concernées. Un plafond de dépenses est pris en compte pour le calcul : 8000 euros pour une personne seule, 16000 euros pour un couple soumis à une imposition commune, et 16800 euros pour un couple avec deux enfants. Pour ce foyer de quatre personnes, cela peut donc représenter un crédit d’impôt non négligeable de 5040 euros.